lapresse
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La Presse ,samedi 28 juillet 2007 Alain Brunet Depuis quelques années, le Montréalais d’adoption Uwe Neumann et ses collègues de la première ligne (le guitariste Jean-Marc Hébert et le tablaïste Shankar Das) proposent une musique indienne mâtinée de folk, de jazz, de saveurs africaines ou aborigènes d’Australie – le leader de Ragleela joue le sitar, la sanza et le didgeridoo. Au début de l’été, le quintette lançait ce nouvel enregistrement enrichi du jeu de la violoniste Marie-Soleil Bélanger et du percussionniste Éric Breton. Dominante dans cette esthétique, la musique classique indienne se voit ici transformée par différents concepts harmoniques occidentaux et modes orientaux. À l’ère des grands brassages interculturels, cette mixtion propose des climats sereins et placides, peu agités de manière générale. Il faut croire que l’indiscutable compétence de ces musiciens reste ici au service des compositions, sans débordements. Peut-être aurait-on aimé se faire servir quelques salves de virtuosité ou peut-être un peu moins de linéarité ***
the gazette
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The Gazette, Friday, June 08, 2007 By Bernard Perusse WORLD MUSIC Ragleela. The stirring beauty of Indian music, lightly shaded by some Western tones and melodies, is the hallmark of Ragleela. The five-member group – founded in India in 1990 and reborn when sitar player Uwe Neumann moved to Montreal seven years ago – promotes its new disc, Jai Ma, tonight at 8:30 at the Kola Note, 5240 Park. Ave. Tickets cost $22 at the door.
le devoir
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-Il y a aussi les hybrides, les accents world jazz plus vaguement indiens ou moyen-orientaux, la sensualité romantique inspirée d’un ghazal, la sanza africaine toute douce et nerveuse dans les fluides, les improvisations d’autres continents, la multipercussion de partout, les timbres des clarinettes qui remplacent ceux du violon du disque précédent. – Yves Bernard, Le Devoir 2014
À cause de tout cela, le groupe d’Uwe Neumann parvient à créer de la sérénité à travers le groove : une sorte de méditation animée et singulière. – Yves Bernard, Le Devoir 2014
Le Devoir – Disque – Deepchandi bleu, Ragleela 21 mars 2014 | Yves Bernard | Musique
Il y a toujours dans cette musique instrumentale quelques parcelles de l’Inde : un sitar qui installe le raga et joue la mélodie, un raga qui se fond dans des solos de clarinette ou de guitare atmosphérique et des tablas qui lancent des cycles rythmiques complexes. Mais il y a aussi les hybrides, les accents world jazz plus vaguement indiens ou moyen-orientaux, la sensualité romantique inspirée d’un ghazal, la sanza africaine toute douce et nerveuse dans les fluides, les improvisations d’autres continents, la multipercussion de partout, les timbres des clarinettes qui remplacent ceux du violon du disque précédent. Apparaissent aussi cette contrebasse très jazz ou en sorte de gong, ces cadences caverneuses, ces bourdons de didgeridoo et même ce raga bluesy qui rappelle un air de… Faubert. À cause de tout cela, le groupe d’Uwe Neumann parvient à créer de la sérénité à travers le groove : une sorte de méditation animée et singulière. Yves Bernard
Le Devoir ,vendredi 29 juin 2007 By Yves Bernard Mots clés : Disques, Musique, Québec (province) Monde – JAI MA Ragleela OMkar Records – SRI Ils sont de plus en plus nombreux, ces musiciens montréalais imprégnés de musiques asiatiques qui recherchent le double langage pour rendre leurs créations accessibles aux oreilles occidentales. C’est le cas ici. Après avoir lancé, en 2002, un premier album à l’enseigne d’une musique indienne métissée de sanza africaine et de didgeridoo australien, le groupe récidive en quintette avec l’ajout de nouveaux instruments, dont le violon lyrique de Marie-Soleil Bélanger et les percussions tous azimuts d’Éric Breton. Fortement inspirées des ragas, la majorité des compositions du sitariste multi-instrumentiste Uwe Newman permettent l’intégration d’éléments harmoniques conçus par le guitariste Jean-Marc Hébert, un corpus étranger à cet univers. Mais Hébert n’exagère pas, se contentant d’insérer quelques couleurs folk ou jazz. Alors que le didgeridoo fait le bourdon et que le nouveau percussionniste fait sautiller une musique reconnue pour sa profondeur mélodique, des invités, bansuri, hautbois ou violoncelle, à l’appui dans quelques pièces, préservent la densité. S’en dégage un mélange d’envoûtante délicatesse et de groove calme. Au FIJM, série Contact GM demain à 18h30. ***
Ralph Boncy
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Ragleela : l’Inde au Québec Publié le Vendredi 21 février 2014
On dit que dans la musique indienne, tout se calcule sur des séquences rythmiques très complexes, presque toujours variables, de six ou de sept. C’est peut-être pour cela que le deuxième disque du groupe instrumental Ragleela s’est fait attendre sept ans… Et pourquoi aussi il emprunte son titre à un cycle rythmique de 14 temps, le raga deepchandi, joué ici à la manière d’un blues. On a de la suite dans les idées, non? D’ailleurs, dans la pièce Calcutta groove, c’est plutôt une partition rythmique accélérée de six temps empruntée à la musique du folklore (et non classique) de l’Inde du Nord qui soutient une mélodie traditionnelle baûl (des ménestrels mystiques du Bangladesh). Et tout ça, ça s’passe, quelque part dans l’espace… québécois! Plus précisément au studio Frisson, dans le périmètre d’Outremont. Avec une réalisation irréprochable signée Michel Pépin, secondé par deux des musiciens : Jean-Marc Hébert et le leader du groupe, Uwe Neumann. Tabla, guitare courge, contrebasse et sitar très en évidence, voici une musique qui négocie harmonieusement avec le silence et s’exprime en toute liberté. Une musique aux larges horizons « du Bengale à la Perse et au-delà », précise la notice dans la pochette, avant de conclure : « Bon voyage dans notre univers musical! » Ce à quoi on a envie d’ajouter : « Et surtout, laissez votre ceinture détachée! » En résumé, une musique inspirée et trippante qui n’est pas sans rappeler le défunt groupe Oregon, charmeur de tous les hippies et intellos du Québec dans les années 1970 avec des héros « granos » comme Ralph Towner, Paul Mc Candless et le regretté percussionniste Colin Walcott, fauché dans un accident en 1984. Ragleela lui, est bien vivant et donne dans l’intemporel. Ralph Boncy
By Ralph Boncy Ragleela – Jai Ma (Omkar Records / Indépendant) Le «rag» dans Ragleela n’indique pas le ragga déluré d’un chanteur jamaïcain mais évoque la métrique particulière des ragas de la musique classique indienne. Pas évident d’ailleurs, ce quintette instrumental atypique où des Québécois pure laine fascinés par l’Orient rejoignent l’intrigant Uwe Numan (sitar et didjeridoo) et Shankar Das, un expert en tablas venu de là-bas. Une autre de ces curiosités qui fleurissent (et tant mieux!) dans notre cher terroir multiethnique montréalais. Ce projet est certes encore un work in progress (c’est un deuxième album pour cette formation), par contre, il dépasse déjà le stade de la simple expérimentation. Return of the Prophet semble marier l’hindou et le celte, Caravanserai allie clarinette basse et sitar à l’unisson et Sansonica évoque Shakti dans son duel guitare et violon. Gagne sûrement à être vu live, dans la rue.
Jagran
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Dhanbad, Wednesday Front page 21st January 2015
Translation: Playing Sitar in Book Fair on Tuesday in the Deoghar Book Fair and Cultural Festival, Mr. Uwe Neumann, a german national, played sitar. We were informed that in the year 2000 he played sitar on the ghat of the Ganges in Kashi (Varanasi). Shri Narendra Modi (now prime minister of India) organised the programme. H.H. the Dalai Lama also was present in the programme (details on page 4).
le soleil
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Le Soleil, 29 juin 1998, Quebec Rythme et exotisme NoEMI et le sitariste allemand Uwe Neumann offrent une solide performance. Les mélodies légèrement arabisées par la Sitar de Neumann et les rythmes de danse concoctées par les deux percussionnistes n’ont pas manqué d’entraîner festivaliers et simples badauds, qui s’étaient massés nombreux pour venir entendre la formation. NoEMI allait poursuivre ce spectacle déjà bien amorcé avec la pièce Petit Marius deviendra grand, une composition du Trio François Carrier. Dans cette version plutôt exotique, le sitariste Uwe Neumann s’est à nouveau fait valoir. Et bien que la formation NoEMI est née cette année et représente à elle seule une belle surprise, c’est plutôt le musicien allemand qui demeure le véritable découverte de ce spectacle. Spécialiste de la musique classique indienne, le sitariste a impressionné par sa dextérité et son sens de la mélodie. Il a particulièrement prouvé ces qualités dans la troisième pièce de ce spectacle, où son instrument doublait admirablement le saxophone de Carrier. Génial également dans Sansa pour deux, une pièce complètement improvisée et interprétéé à l’aide de la sansa, ce petit instrument à partir d’une demi-noix de coco à laquelle des lamelles de métal ont été ajoutées.
Festival international de Jazz de Montréal
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Sitar, violin, percussion, tabla and guitar—a unique combination for a quintet blending the melodic richness of Indian ragas with the harmonic sensibility and arrangements of western music. Uwe Neumann, the group’s sitar player and musical director, draws on elements of the Indian tradition, alchemized with modal occidental music and instrumentation. Ragleela’s audacious music surprises at every turn, building a cultural bridge between West and East. La musique de ce quintette original composé d’un sitar, d’un violon, de percussion, de tabla et de guitare marie la richesse mélodique des ragas indiens avec les harmonisations et les arrangements de la musique occidentale. Uwe Neumann, directeur musical du groupe et joueur de sitar, s’inspire d’éléments de la tradition indienne, qu’il métamorphose agréablement grâce à des harmonies et des instruments occidentaux. Les audacieuses compositions de Ragleela s’avèrent surprenantes tout en contribuant à créer un pont entre les cultures orientale et occidentale.
la tribune
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the mirror
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Montreal Mirror By Rupert Bottenberg RAGLEELA Jai Ma (Omkar) Montreal’s Uwe Neumann and his ensemble made a mark with their debut Caravan a couple years back, and outdo themselves on this follow-up. Neumann’s sitar is the tentpole here, but this isn’t about revisiting hallowed ragas. Rather, the group gropes around in the space between jazz, folk and Indian classical music, hinging their explorations on memorable melodic hooks not at all out of place in a Western pop context. It’s a patient, peaceable session, but hardly a sleepy one, with subtle nuances that slowly but surely invigorate the listener. 8/10
Montreal Mirror, 9 November 2000 By Rupert Bottenberg … . The sitar itself, meanwhile, is wielded by a German guy, Uwe Neumann. A former jazz-rocker who studied Indian Classical Music for 10 years in the Bengal region, he’s comfortable enough with the lore and theory to shape it in a personal fashion. ” We do quite traditional music,” says Neumann of Sitarissimo. ” A bit more dynamic, maybe, but still traditional ragas. The compositions are partly my own.” More than partly, in the end, due to the inherently improvisational nature of ragas, the foundation of Indian Classical. ” It’s always improvisations on a theme,” he explains. ” To define raga is quite difficult in short, but one has a scale, and each note of that scale has its particular character. The relationship between the notes is defined by how you move from one to the other. ” It’s a bit like these seven or eight notes are characters in a play. One expresses a particular mood through the relation of these notes- like, one is the boss and one is the helper. So one is the most dominant, one is the secondary dominant, and then other people appear and have their relations, too, to the boss and helper and among themselves.” …
Bharat Times
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Bharat Times 7.2007 by Raj Naraynsingh Release of the latest CD, Jai Maa, by Ragleela The group Ragleela enthralled the audience at the Kola Note Club on Friday June 8, 2007 with its signature blend of music…. One website says ” their dynamic concerts across Canada have left audiences of all ages and styles enchanted and inspired by the lyrical power of their unique musical fusion.” … For instance, the group’s third selection – “Cosmic Dance” – relates to the “Leela” which forms part of their name and means “cosmic dance.” From the first note to the last, the band had the audience enraptured with their skillful blen. By the time they arrived at the fourth piece and Neumann pulled out the Kalimba (African musical instrument)the crowd was well into the stratosphere which was the title of the 4th item. There were also very entertaining segments of the live performance when there was a dialogue between the various instruments. For instance, in the selection “the return of the Prophet” there was a wonderful interaction between Neumann and tabla player Shankar Das which thrilled everyone. The lively and energetic nature of the music even had some on their feet. In “Along the Ranges” the violinist Marie-Soleil Bélanger had a chance to shine with a long solo.
Outlook India Magazine
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Outlook Magazine, India, April 30th, 1997 German guitar man Uwe Neumann, 33, discovered the sitar in a most unusual fashion. As he walked down a crowded Benares lane 10 years back, a stranger approached him and offered free lessons in sitar. Neumann, who had played classical guitar in church choirs and was an accomplished folk and jazz guitarist in hometown Nuremberg, followed the man into a shop, tuned in to the sounds of the sitar and was hooked…. Neumann too was attracted by the unique development of melody in Hindustani classical. “I realized my playing lacked melody. Most of the popular music we’re exposed to has a strong beat and harmonic structure, but its melodic content is weak,” says the jazzman. He came to Shantiniketan to learn the sitar under Indranil Bhattacharya. There, the versatile artist charmed his teachers by playing the sansa, a traditional African percussion instrument. Neumann has now spent seven years in Shantiniketan and has already earned bachelors and master’s degrees in music and is planning to do a doctoral dissertation. He also runs a one-man band, Ragleela, in which he plays the sitar, acoustic guitar, bass, sansa, and the aboriginal wind instrument, didjeridoo. He has a tabla player who provides the backbeat. “But,” says he, “I will only be satisfied with my sitar playing when I am completely accepted in India.”